LE CHEVALIER ROUGE


En 1276, Le seigneur de Cysoing (ou son fils) était amant d'une femme mariée à un clerc, Adam Blauwet.
Le seigneur de Cysoing, son frère, son fils, le prévôt de Cysoing, et le bailli de Lille, poursuivant Blauwet, ne respectent pas le droit d'asile du chapitre, pénètrent dans le cloître, s'emparent de Blauwet, le blessent, puis finalement le pendent.
La comtesse Marguerite, le légat, et le pape lui-même intervinrent. Au terme des différentes sentences, le bailli de Lille perdit sa charge et ses biens; en outre, lui-même et ses principaux complices durent traverser la ville en chemise, tête nue et nus pieds, pour ramener au cloître le corps de leur victime.
Enfin, Le seigneur de Cysoing fut obligé de venir chaque année suivre en costume d'écarlate la grande procession de Lille que la comtesse Marguerite venait d'instituer.
Ce "Chevalier rouge" perpétua jusqu'à la fin du XVIe siècle le souvenir de cette réparation.
(soit 3 siècles plus tard)
Bien qu'aucun document ne nous permette actuellement d'assurer que Messire Jacques ait été partie prenante dans cette sombre affaire, il est indéniable que la fidélité dans le mariage mise en exergue dans plusieurs de ses chansons soit une réaction à cet incident. En effet, Jacques est fils et frère de seigneurs de Cysoing, et contemporain des faits.
Nous émettrons ici 2 hypothèses:
- Soit Jacques n'a rien à voir avec l'évènement, mais en le condamnant dans ses chant, il condamne aussi les agissements de sa famille .
- Soit il fit partie des agresseurs et il se repent dans ses oeuvres de cette faute commise soit par lui, soit par des membres de sa famille.
RETOUR BACK